Le Seigneur demandera
A l’occasion des «mille jours depuis l’attaque militaire à grande échelle que subissent les Ukrainiens» le Pape François a envoyé le mardi 19 novembre une lettre au nonce apostolique du pays martyrisé, Mgr Visvaldas Kulbokas, en souhaitant que le mot paix puisse bientôt «résonner dans les familles, dans les foyers et sur les places de la chère Ukraine». «Que le Seigneur réconforte nos cœurs et renforce l’espérance que, en recueillant toutes les larmes versées et en demandant d’en rendre compte, Il demeure auprès de nous même lorsque les efforts humains semblent infructueux et les actions insuffisantes», affirme notamment le Saint-Père dans sa lettre.
L’Evêque de Rome s’est de nouveau exprimé sur ce «tragique anniversaire» au cours de l’Audience générale du 20 novembre, «en raison des victimes et des destructions qu’elle a provoquées», mais en même temps parce qu’il s’agit d’une catastrophe honteuse pour l’humanité tout entière!» Le Saint-Père a évoqué avec émotion la lettre que lui a adressée un jeune étudiant ukrainien qui appelle à garder la foi et l’espérance en dépit des épreuves et de la douleur.
De son côté, le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin s’est exprimé sur la guerre en Ukraine — où il s’était rendu en en juillet dernier, visitant Lviv, Odessa et Kyiv — dans une interview accordée aux médias du Vatican, à la veille de son départ pour le G20 au Brésil. «Nous ne pouvons pas nous résigner à l’inéluctabilité de la guerre! J’espère sincèrement que ce triste jour, le millième depuis le début de la guerre à grande échelle contre l’Ukraine, provoquera un sursaut de responsabilité chez tout le monde et en particulier chez ceux qui peuvent arrêter le carnage en cours», a déclaré le cardinal Parolin.
Entretien avec le cardinal secrétaire d’Etat
Andrea Tornielli
Chercher des voies à parcourir pour arriver à la paix
Andrea Tornielli