La joie des Libanais entre les files de voitures qui envahissent les rues est sans doute la plus belle image des heures qui ont suivi le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, entré en vigueur à 4h00 du matin le 27 novembre. A Beyrouth, à Sidon, à Tyr, mais surtout dans les villages à moitié détruits du sud du Liban, où par milliers les gens retournent prudemment dans leurs maisons, on recommence à vivre la liberté quotidienne après deux mois de bombardements qui semblaient — ici aussi — avoir éteint pour toujours l’espérance. L’accord, annoncé le 26 novembre par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu après le feu vert donné à la proposition des Etats-Unis, prévoit une trêve de 60 jours au cours de laquelle le Hezbollah et l’armée israélienne doivent se retirer du sud du Liban afin que les troupes libanaises et les forces de paix, la finul en tête, puissent être déployées dans la région (conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies). En outre, un comité international de surveillance devrait être créé pour superviser l’application de l’entente. Les Etats-Unis et la France, pays garants de l’accord, «travailleront ensemble à Israël et au Liban pour en garantir le plein respect». Ce cessez-le-feu représente un «pas fondamental» pour la stabilité régionale, a affirmé le Premier ministre libanais Nayib Mikati, tandis que l’Iran a célébré la «fin de l’agression israélienne» contre le Liban. Bien que Benyamin Netanyahu ait déclaré qu’avec la trêve, les forces israéliennes pourront se concentrer sur les tensions avec l’Iran et sur la guerre dans la Bande de Gaza et que le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, ait défini l’accord d’«erreur historique», la confiance en un élargissement des négociations de paix dans la région, en particulier à Gaza, augmente, surtout après qu’un haut responsable du bureau politique du Hamas a déclaré que le mouvement était prêt «à un accord de cessez-le-feu et à un accord sérieux pour échanger des prisonniers». Selon les principaux analystes, beaucoup dépendra précisément du respect, de la part des deux camps, de l’entente atteinte pour le Liban. La tâche de l’armée libanaise, appelée à contrôler le retour dans les villages du sud, en distinguant les habitants des combattants, et à assurer le démantèlement des infrastructures du Hezbollah, apparaît très complexe et délicate.
28 novembre 2024
- Services
- Faire un don
- Newsletter
- Informations
- Contacts
- Mentions légales
- Privacy Policy
- Cookie Policy
- Liens externes
- Le Saint-Siège
- Salle de Presse
- Vatican News
L'Osservatore Romano
00120 Cité du Vatican.
Tous droits réservés
Cookie Policy
The portal Osservatore Romano uses technical or similar cookies to make navigation easier and guarantee the use of the services. Furthermore, technical and analysis cookies from third parties may be used. If you want to know more click here. By closing this banner you consent to the use of cookies.
I AGREE